Aux États-Unis, la cour suprême de l’Etat de New-York a interdit à un plaignant d’utiliser, pour se défendre, un avatar à la place d’un avocat.
Le remplacement des avocats par des avatars n’est pas pour tout de suite.
Un Américain de 74 ans, Jerome Dewald, s’est récemment attiré les foudres de la Cour suprême de l’État de New York.
Un avatar peu ressemblant
Lors d’une audience devant la première chambre judiciaire, il a présenté une vidéo pour se défendre.
Le problème ? Ce n’est pas lui qui apparaissait dans cette vidéo, mais un avatar généré par intelligence artificielle. Cet avatar prenait les traits d’un homme plus jeune qui ne lui ressemblait en rien.
La juge, surprise et mécontente, a immédiatement interrompu la vidéo, exprimant son désaccord face à cette démarche non signalée.
Une aide en absence d’avocat
Jerome Dewald a expliqué qu’il avait utilisé cette IA parce qu’il craignait de ne pas s’exprimer correctement en personne, n’étant pas représenté par un avocat. Il a ensuite présenté ses excuses à la cour.
Ce n’est pas la première fois que l’IA fait désordre dans les prétoires américains. En juin 2023, des avocats avaient été condamnés pour avoir cité des affaires juridiques fictives inventées par une IA générative.