À quoi faut-il s’attendre avec la taxe grands voyageurs ?

L’association Réseau Action Climat prône la création d’une taxe grands voyageurs pour réduire le trafic aérien. Explications.

Et si la baisse du trafic aérien passait par taxer les voyageurs les plus fréquents ? C’est en tout cas la proposition faite par Réseau Action Climat.

L’association de lutte contre le réchauffement climatique préconise la création d’une taxe pénalisant « les riches urbains », principaux utilisateurs d’avions.

L’inverse des miles

Cette taxe grands voyageurs cible ceux qui se déplacent le plus en avion. Elle s’inspire du fonctionnement du système de fidélité de miles.

Au lieu d’offrir des prestations gratuites aux personnes qui ont cumulé le plus de kilomètres dans l’année, cette taxe augmenterait le prix du billet d’avion.

Plus un ou une passagère prend l’avion, plus le prix unitaire de son billet sera élevé.

Un seul aller-retour par an

Selon l’association, cette mesure permettrait « de baisser les émissions du secteur aérien de 13,1%, tout en faisant peser l’essentiel de l’effort sur les passagers les plus réguliers et en générant 2,5 milliards (d’euros) de recettes ».

Dans une étude publiée le 25 septembre prochain, Réseau Action Climat suggère aussi l’interdiction des jets privés, la suppression des vols courts et l’instauration d’un seul aller-retour par an et par personne.

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