Une étiquette devra être apposée sur les produits dont la quantité a baissé sans que leur prix n’ait diminué, à compter du 1er juillet.
L’arrêté ministériel obligeant les grandes et moyennes surfaces à informer les consommateurs en cas de « shrinkflation » a été publié au Journal officiel, le 4 mai dernier.
Légale, cette pratique commerciale masque la diminution de quantité (poids ou volume) de certains produits tout en maintenant leur prix voire en les augmentant.
À moins d’être particulièrement attentif, il était difficile de le remarquer.
Cet arrêté compte donc apporter plus de transparence grâce à une étiquette apposée à proximité du produit dès lors que sa quantité diminue et que son prix augmente ou se maintient.
À partir du 1er juillet, elle devra indiquer pendant les deux mois suivant la date de commercialisation : « Pour ce produit, la quantité vendue est passée de X à Y et son prix au (unité de mesure concernée) a augmenté de …% ou …€. »
Des exceptions au principe
Néanmoins, tous les produits ne sont pas concernés par cette nouvelle étiquette.
Les denrées alimentaires pré emballées dont la quantité varie à la préparation, comme les produits des rayons traiteurs, ainsi que celles vendues en vrac sont exclus du dispositif.
Tous les autres produits industriels alimentaires ou non-alimentaires tels que les paquets de riz, de pâtes, les boîtes de conserve ou bien encore la lessive pourront être affectés, qu’ils soient de marque nationale ou de distributeur.
Si vous avez le moindre doute sur le prix à l’unité de mesure affiché en rayon, vous pouvez le signaler sur le site SignalConso.