Dévastée par le cyclone Chido, Mayotte est en urgence absolue. Les pouvoirs du préfet ont été accrus pour y faire face.
Après le passage dévastateur du cyclone Chido à Mayotte, l’archipel se trouve dans une situation d’urgence sans précédent.
Face à l’ampleur de la catastrophe, le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau, a étendu temporairement les pouvoirs du préfet pour renforcer la gestion de crise sur le territoire.
Une meilleure coordination
Cette mesure s’inscrit dans le cadre du « régime juridique d’urgence ». Il est prévu par l’article 27 de la loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur.
Le préfet peut répondre rapidement et efficacement aux besoins des populations affectées en centralisant l’ensemble des services déconcentrés et des établissements publics de l’État.
Un hommage national
Le bilan officiel fait état d’une vingtaine de morts, mais dans les quartiers les plus défavorisés, les autorités redoutent des centaines, voire des milliers de victimes.
Face à cette tragédie, le président Emmanuel Macron a annoncé qu’il se rendra prochainement sur place. Un deuil national sera décrété pour honorer les disparus.
Cette crise met en lumière les défis structurels de Mayotte. Ce territoire déjà marqué par des fragilités sociales et économiques importantes, aujourd’hui amplifiées par cette catastrophe naturelle.