La Tunisie se retire de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples privant ses citoyens d’un recours contre la violation des droits fondamentaux.
La dérive autoritaire du régime tunisien se confirme. La Tunisie, sous la présidence de Kaïs Saïed, a décidé de quitter la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP). « La Tunisie annonce le retrait de sa reconnaissance de la compétence de la CADHP pour accepter les recours des personnes et des organisations non gouvernementales », a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, dans une déclaration publique, le 3 mars dernier.
Ce retrait marque un retour en arrière important. En effet, l’adhésion à cette Cour est l’un des acquis de la Révolution de Jasmin et de la transition démocratique du pays.
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