Une plainte pour viol sur mineur a été déposée à l’encontre du rappeur américain Jay-Z, le 8 décembre. L’artiste demande la fin de l’anonymat de la plaignante.
Après le rappeur P. Diddy, emprisonné depuis septembre, c’est au tour de l’artiste Jay-Z d’être dans la tourmente judiciaire.
Le rappeur fait face à une plainte pour viol d’une mineure, déposée le 8 décembre. Les faits se seraient déroulés en 2000 en marge des MTV Video Music Awards, avec P. Diddy, alors que la plaignante avait 13 ans seulement.
Aucun accord trouvé
Avant que cette plainte ne soit officiellement déposée, l’avocat de la plaignante, Tony Buzbee, avait proposé de régler l’affaire par un accord amiable.
L’accord n’a finalement pas eu lieu. Tony Buzbee a donc décidé de déposer plainte pour la victime présumée.
Face à ces accusations, Jay-Z a très vite réagi en partageant un communiqué sur ses réseaux sociaux.
Il qualifie ces allégations « d’odieuses ». Il suggère aussi que des tentatives de « chantages » de l’avocat de la plaignante auraient pu fonctionner sur certaines célébrités, mais qu’ il n’en faisait pas partie.
Le mari de Beyoncé a tenu à souligner à quel point ces accusations, qu’elles soient vraies ou non, affecteront sa famille.
Lever l’anonymat de la plaignante
Le 9 décembre, un cap supplémentaire a été franchi par l’avocat de Shawn Carter, le vrai nom de Jay-Z. Celui-ci exige que l’anonymat de la plaignante soit levé.
L’avocat de la victime dénonce des intimidations afin de « faire taire la plaignante ».
De son côté, le rappeur P. Diddy sera jugé à partir du 5 mai 2025 pour trafic sexuel et extorsion.