VIDÉO – Le 1er mai est-il chômé par tous les salariés ?

Jour férié le plus sacré dans l’année puisqu’il célèbre la fête du travail, le 1er mai n’est pour autant chômé par tout le monde.

La colère gronde du côté des boulangers. Cette année encore, le 1er mai, la quasi-totalité de ces artisans devront rester fermés sous peine d’amende.

Seule solution, ouvrir sans salarié, ce qui s’avère plus que complexe.

Des commerces dit essentiels

En effet, le Code du travail interdit aux boulangers et à n’importe quelle autre entreprise de faire travailler leurs salariés ce jour-là, même sur la base du volontariat.

Résultat : s’ils veulent ouvrir, ils doivent le faire seuls, sans aucun employé. Sinon, c’est 750 euros d’amende par salarié, voire 1 500 euros pour un apprenti mineur.

Cette situation suscite l’incompréhension et la colère de nombreux boulangers, qui rappellent qu’ils ont toujours travaillé le 1er mai et qu’ils ont été considérés comme essentiels pendant la crise du Covid-19.

Un acquis social

Ils demandent une évolution de la législation pour pouvoir faire travailler leurs salariés ce jour là sur la base du volontariat et en les payant double comme pour tout autre jour férié.

Les syndicats comme la CGT s’y opposent fermement. Ils rappellent que le 1er mai est un acquis social fondamental, obtenu au prix de luttes ouvrières, et qu’un jour férié chômé par an est un droit à préserver.

À lire aussi : Jours fériés, quels sont vos droits ?

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