Seules les victimes ayant démontré un préjudice d’anxiété, après avoir été exposées au pesticide chlordécone seront indemnisées par l’État, a décidé la cour administrative d’appel de Paris.
Déception et avancée majeure dans ce scandale sanitaire qui touche la Guadeloupe et la Martinique.
Dans un arrêt rendu le 11 mars, la cour administrative d'appel de Paris considère que « l’État a commis des fautes en accordant des autorisations de vente d’insecticides à base de chlordécone, en permettant leur usage prolongé, en manquant de diligence pour évaluer la pollution liée à cet usage, y mettre fin, en mesurer les conséquences et informer la population touchée ».
Cependant, seules les personnes qui ont réussi à démontrer un « préjudice d’anxiété » seront indemnisées.
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