Les TPE, exclues du bouclier tarifaire, peuvent bénéficier de l’amortisseur électricité pour baisser leur facture énergétique. En voici les conditions.
L’électricité ne cesse d’augmenter. Le 1er février son prix devrait être relevé de 10% maximum, selon le ministre de l’Économie, Bruno Lemaire.
De quoi mettre en péril la trésorerie des plus petites entreprises, exclues du bouclier tarifaire.
Néanmoins, elles peuvent, depuis le 1er janvier et tout au long de l’année, bénéficier de l’amortisseur électricité.
Cette aide, créée l’année dernière, a été prolongée et ses conditions d’accès modifiées.
75% de votre facture
Cette aide supplémentaire a pour objectif « d’assurer la poursuite sur 2024 de la limitation du prix moyen sur l’année à 230 €/MWh (mégawattheure) hors taxe et hors TURPE (tarif d’acheminement de l’électricité) ».
En clair, elle couvre 75% de votre facture, contre 50% en 2023.
L’amortisseur vous est versé directement par votre fournisseur d’électricité sous la forme d’une réduction de prix.
Ce dernier sera, ensuite, remboursé par l’Agence de services et de paiement, dans un délai ne pouvant excéder 30 jours suivant la réception du dossier complet de la demande.
Moins de 2 millions de chiffre d’affaires
Si vous avez déjà bénéficié de cet amortisseur en 2023, vous n’avez aucune démarche à effectuer pour qu’il continue à vous être versé.
Si ce n’est pas le cas, votre entreprise doit remplir les critères suivants :
• avoir signé un contrat de fourniture d’électricité pour l’année 2024 avant le 30 juin 2023 ;
• employer moins de 10 personnes ;
• avoir un chiffre d’affaires, des recettes ou un total de bilan annuels n’excédant pas 2 millions d’euros.
Le seuil de déclenchement de cet amortisseur est fixé à 250 euros par MWh, au lieu de 180 euros l’an dernier.
Cependant, si le prix moyen de l’électricité excède 500 euros/MWh, son montant ne sera plus plafonné.
